Romain Lalire est photographe, vidéaste et perfomer.

Il questionne le réel : cette perte de repères le fascine. Il la matérialise avec une approche pluridisciplinaire.

« Je tente de révéler ce qu’il y a de plus beau dans l’invisible et le transforme en images sensibles. » 

La création d’images a pris plusieurs directions dans son parcours atypique :

 Images corporelles tout d’abord avec une formation à l’art du mime dans l’école internationale de mimodrame Marcel Marceau où la question de l’invisible et sa matérialisation ont été (et sont encore) des axes de recherche.  

Images impossibles ensuite grâce à la magie qui a été pendant longtemps son médium principal. Il l'a mise au service d’artistes, notamment le collectif KIT ( Printemps de Septembre- Toulouse), Olivier Dollinger pour « The missing viewer » ou encore « Abstract Telling » dans lequel il a réinterprété plusieurs oeuvres vues sous le prisme de la magie et du mime. 

De nombreuses collaborations théâtrales lui ont également permis d’explorer d’autres manières de produire des images sur scène. Dans le spectacle « Baroque fantastique »  de la compagnie « Les Ombres », il a travaillé le mapping avec la projection d’ombres sur un décor constitué de voiles. Celles-ci se jouaient des musiciens sur scène, se dédoublaient et participaient à une perte de repères.

Il a également créé les effets visuels du « Cercle des illusionnistes » d'Alexis Michalik, assisté Thierry Collet sur la mise en magie des « Ombres blanches » de la Cie Pernette, ou encore « Le préambule des étourdis » d’Estelle Savasta, « Jamais Jamais » des arpenteurs de l’invisible, ou encore récemment sur « La ménagerie de verre » mise en scène par Charlotte Rondelez. 

Il crée des performances qu'il présente dans des contextes très variés :

« Do Disturb » par exemple au Palais de Tokyo, mais également en événementiel pour des marques de luxe (Louis Vuitton, Hermès, Cartier,...)

Il a créé le studio de l’imaginaire en intégrant en Juin 2019 le Numeric Lab au centre des arts d’Enghien-les-bains afin de continuer l’exploration de nouvelles écritures, en axant son travail sur le digital. 

Réalité augmentée, logiciels génératifs, programmes en temps réel, mapping, capteurs sensoriels... Autant d’outils fabuleux avec lesquels il compose désormais pour mieux questionner le réel et notre rapport à l’image : le tout numérique, la multiplicité des supports, notre (sur)-consommation des médias et l’omniprésence des technologies dans nos vies. 

Son travail tend désormais à donner un sens à toute cette profusion et la matérialise sous forme d’expositions photographiques et d'installations interactives.