1990 et 2003

Le monde de l’illusion s’ouvre à Romain à 7 ans, lorsqu’on lui offre une boîte de magie. Il commence alors à créer des choses impossibles, mises en scène sous la forme de spectacles au sein desquels il joue et déjoue le réel.
13 ans plus tard, il s’initie à d’autres formes artistiques en intégrant la prestigieuse École Internationale de Mimodrame Marcel Marceau (Paris). Ces 2 années d’apprentissage intense lui permettent de révéler une problématique sous-jacente à sa recherche d’artiste : la question ambivalente du réel et de l’invisible. Il débute alors une carrière internationale dans le spectacle vivant.

2019

L’artiste entame un virage dans sa création avec la volonté de se consacrer à la production d’images fixes et en mouvement. Il fonde le Studio l’imaginaire. Romain navigue entre photographie, vidéo, installation artistique (interactive ou non) et technologies avancées (réalités virtuelle et augmentée). Il emploie notamment la photogrammétrie, une méthode permettant de reproduire un objet en 3D dans un espace virtuel à partir de photos. Cette technique fait le pont entre ce que Romain affectionne particulièrement : rendre floue la frontière entre le monde réel et le monde virtuel. Il travaille en son nom propre ou en réponse à des commandes d’autres artistes ou de marques.

2020

Le confinement porte un coup d’arrêt à ses activités dans le spectacle vivant ; l’occasion pour lui de se recentrer sur ses envies. La conception d’œuvres personnelles apparaît alors comme une nécessité. Dans cet objectif, il se forme à la photographie au flash, ainsi qu’aux logiciels de création 3D. Le plasticien peut enfin exprimer ses propres idées après de longues années à travailler sur commande. Il donne du sens à son travail et s’appuie sur le Studio l’imaginaire pour le mettre en œuvre.

2022

Souhaitant s’inscrire dans une démarche professionnelle d’artiste plasticien, Romain cherche à être représenté par une galerie pour assurer la diffusion de son travail et se consacrer entièrement à la création. Il voit dans le Studio Artera (Paris) une double fonction d’agent d’artiste et de galeriste. Il est immédiatement intégré à la sélection de la structure. Le créateur est séduit par leur positionnement vis à vis du monde de l’entreprise, puisque Artera propose des collaborations via l’achat ou la commande d’une œuvre sur mesure.

2022

Il participe à l’« expocollective » du centre de culture numérique Saint-Ex (Reims) — sa première exposition en tant que plasticien. Il y présente une série de 20 photos en noir et blanc sur le thème du geste magique. Chaque cliché est doté d’une animation en réalité augmentée accessible via une application créée pour l’occasion. L’installation interactive « Le ballon rouge » fait également partie de la programmation : un ballon lévite dans un espace scénique délimité par 4 tubes lumineux. Le spectateur peut prendre la main sur la trajectoire du ballon, puis le laisser répondre le cours de sa vie. Ces deux pièces sont particulièrement représentatives de la direction que prend la recherche du plasticien.

Il est également le lauréat de la nouvelle résidence d’écriture et recherche Western XR @ Vancouver Initiée par l’Ambassade de France au Canada / Consulat Général de Vancouver et NewImages Festival (Paris), en partenariat avec le Center for Digital Media (Vancouver) et l’Alliance française de Vancouver.